Les activités socio-économiques restent toujours paralysées ce jeudi 27 septembre dans la ville de Beni à la suite de l’appel de la société civile.
Joint ce matin par le journal Jambordc.info, un habitant de Béni affirme que « écoles, maisons de commerces, Banques, maisons de communications ne fonctionnent pas. Pas de taxi moto, ni transport en commun ».
Même son de cloche du côté de la société civile locale dont un membre qui a requis l’anonymat indique que » les activités champêtres tournent au ralenti. Les cultivateurs ont peur d’aller dans leurs champs craignant la présence de rebelles sur place notamment en commune de Ruwenzori ».
« Chaque soir, une grande partie de la population de la commune Ruwenzori vide la contrée pour aller passer nuit ailleurs craignant le retour des présumés ADF la nuit », renchérit un opérateur économique de la place.
Le gouverneur du Nord-Kivu est arrivé mercredi 26 septembre à Beni, où se poursuivent les journées ville-mortes observées depuis trois jours à la suite de tueries de samedi dernier.
Julien Paluku dit venir dans la ville de Beni pour écouter la population et comprendre sa vision sur le déroulement des opérations militaires contre les présumés ADF.
Le mercredi, la ville voisine de Butembo a aussi déclenché le même mouvement à l’appel du groupe de pression « La Véranda Mutsanga », pour compatir avec la population de Beni, victime des massacres depuis 2014.
La société civile de Beni a décrété lundi, cinq jours de deuil après les massacres de 18 personnes dont 14 civils et 4 militaires par les rebelles ADF en communes de Beu et Ruwenzori le samedi 22 septembre 2018.
Ndabelnzéem