Le président congolais a eu des mots très durs à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies, mardi 25 septembre.
Joseph Kabila a réitéré son attachement aux valeurs défendues par l’ONU…
Et il a redemandé le départ de la célèbre Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo, Monusco, installée dans son pays depuis deux décennies.
« Vingt ans après le déploiement des forces onusiennes dans mon pays, et en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, mon gouvernement réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait de cette force multilatérale », a dit Joseph Kabila ».
En termes clairs, le raïs congolais veut expliquer que malgré le renforcement du mandat de la force de l’ONU, celle-ci peine à empêcher les violences, notamment dans l’Est, plus particulièrement à Beni, où continuent de sévir certains groupes armés comme les rebelles ougandais de l’ADF.
Mais en réalité qui peut dire si la situation n’aurait pas été plus tragique en l’absence de la Monusco, cette force arrivée en RDC sous le sigle de Monuc ?
Faut-il procéder au retrait progressif de l’effectif de la mission de l’ONU en République démocratique du Congo ? Et de combien de Casques bleus ? Dans une période préélectorale tendue, le débat est ouvert, non sans arrière-pensées politiciennes…
Le secrétaire général de l’Onu Antonio Guterress, devra composer avec des impératifs budgétaires, des humeurs politiciennes et des incompréhensions populaires, quand surgissent des accusations
d’inefficacité des « soldats de la paix » en Rdc. Monusco must go ? That is the question.
Eugide Abalawi Ndabelnze