Kalehe : délabrement avancé de la RN2 et RN3, la population locale dans un désespoir total

Les routes nationales numéros 2 et 3 (RN2, RN3) qui traversent le territoire de Kalehe (Sud-Kivu) ce sont très délabrées. Cet état de délabrement engendre pendant cette période pluvieuse de multiples conséquences au sein des populations de différentes localités, alerte la société civile de la place jointe par votre radio ce mercredi 4 décembre.

Sur ces deux routes d’intérêt national, la situation est grave explique James Musanganya, l’un des acteurs sociaux de Kalehe. Sur la RN3 par exemple, tronçon compris entre Miti-Bitale-Bulambika-Hombo, la route se trouve dans un état de délabrement très critique.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes
RN3-Miti-Bitale-Bulambika

Difficile pour l’instant de quitter la ville de Bukavu et atteindre cette zone à bord d’un véhicule sans pouvoir passer des jours en cours de chemin.

Ce qui est à la base dit-il de la hausse de prix des produits de première nécessité. Également ajoute notre source, les bandits armés profitent de ce délabrement pour opérer en toute quiétude sur cette route, plongeant la population dans une autre difficulté.

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Il en est de même sur la RN2, tronçon Bukavu-Goma en passant par Kalehe. Ici aussi, la route se trouve dans un état de délabrement très avancé.

La société civile de Kalehe dit avoir mené de plaidoyers au niveau provincial et national pour la réhabilitation de ces deux routes, mais aucune solution jusque-là, malgré les multiples promesses des autorités.

« L’état de la route nationale numéro 3 et numéro 2 demeure dans un état très très critique. Et depuis de temps, la société civile nous avons toujours diligenter des missions à Bukavu, Kinshasa pour essayer de plaider sur la question de la route, mais jusqu’aujourd’hui, le gouvernement semble toujours fermé les yeux; et cet état continu à causer de dégâts incalculables sur l’intégrité physique, la libre circulation des personnes et de leurs biens. C’est comme par exemple sur le tronçon Baramoto, il y a eu plus d’une centaine de motos qui ont été braquées par les coupeurs de route, tout ceci par que l’état de la route n’est pas bonne. Voilà pourquoi nous continuons à plaider auprès du gouvernement de pouvoir réhabiliter les points chauds en attendant les grands travaux, » plaide James Musanganya.

Précisons que certains travaux auraient été lancés sur ces deux routes, notamment à Nyabibwe sur la RN2 par le gouvernement provincial à travers les engins laissés par la MONUSCO. Sur la RN3, des études seraient menées pour une probable réhabilitation à travers un partenariat public-privé entre le gouvernement congolais et la société NGE.

A ce jour, ce mauvais état de ces deux routes aggrave le sous-développement et l’insécurité dans la région.

Juvénal MUTAKATO

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