Un calme relatif s’observe depuis ce mardi 14 mai dans la cité de Minova en territoire de Kalehe au Sud-Kivu, un jour après avoir était la cible des bombardements.
Selon l’administrateur du territoire de Kalehe, Thomas Bakenga, ‘malgré la psychose’, la population de Minova a vaqué à ses occupations depuis ce mardi.
La société civile de Kalehe a demandé au gouvernement de prendre des dispositions afin d’arrêter l’avancée des rebelles du M23 vers les zones non occupées.
Lundi dernier dans l’après-midi, cinq bombes ont été larguées sur la cité de Minova, où deux personnes ont trouvé la mort.
D’après l’administrateur du territoire de Kalehe, Thomas Bakenga, des personnes décédées sont des déplacés en provenance du territoire de Masisi au Nord-Kivu.
Cette autorité politico-administrative a qualifié ces bombardements des violations graves du droit international humanitaire et nécessite des sanctions de la part de la communauté internationale. Il a indiqué que ces bombardements ont provoqué d’autres mouvements des personnes en déplacement vers Nyabibwe.
Certains, ajoute-t-il, sont allés trouver refuge au sein de l’Ecole primaire Kanyinga, dans la communauté Baptiste 3e CBCA.
L’une des bombes est tombée non loin d’une école, peu de temps après la sortie des classes. Des bombardements qui sont intervenus quelques jours après d’autres enregistrés dans la même entité et ayant coûté la vie de plus de cinq personnes.
Rédaction