Les travaux de réhabilitation de la route nationale numéro 2 (RN2), tronçon Nyabibwe-Minova en territoire de Kalehe sont suspendus depuis quelques jours, nous informe la société civile sous noyau du groupement de Mbinga-Nord (Sud-Kivu).
A en croire Daniel Kaheza Muashonga, président de la société civile de Mbinga-Nord, ces travaux commencés depuis le 5 novembre dernier par une délégation des ingénieurs envoyés par le gouvernement provincial du Sud-Kivu sont arrêtés au niveau dit « chez les Français ».
Sur place dit-il, il s’observe une absence d’une machine bulldozer pouvant servir à l’ouverture de la piste aux autres machines. Il y aurait en outre une femme qui exigerait l’indemnisation avant de dévier la route dans sa parcelle, rapporte notre source..
Ces deux raisons précise la société civile de Mbinga-Nord, font que ces travaux soient suspendus en attendant qu’une solution puisse être trouvée.
« Nous affirmons que nous avions reçus la délégation des ingénieurs et quelques engins provenant du gouvernement provincial du Sud-Kivu, pour rouvrir ce tronçon qui depuis 2 ans aucun véhicule ne peut quitter Minova jusqu’à Nyabibwe. Ils ont commencé mais en arrivant chez les Français, ils ont croisé deux problèmes notamment, ils manquent une machine bulldozer dans leur convoi avec des chaînes, qui va aider à affronter la boue pour donner passage à d’autres machines et véhicules de continuer le tronçon descendant vers Mweha, Kinyezire, Mukwidja jusqu’à Kalungu. Il y a aussi une maison d’une veuve qui demande d’être coupée pour permettre la déviation de la route. Comme sa parcelle ne pas dans l’emprise de la route, cette femme et ses enfants demandent qu’ils soient indemnisés, » a expliqué Daniel Kaheza Mushonga.
Il indique que le début de ces travaux à Nyabibwe a suscité un sentiment de joie du coté population. Voilà pourquoi société civile demande au gouvernement provincial de trouver urgemment une réponse à ce problème.
Noter que le gouverneur Jean-Jacques Purusi lors de son passage à Minova après le naufrage du bateau MV Merdi en octobre dernier, avait promis l’envoi sur place des engins pour rouvrir cette route afin de permettre la fluidité de la circulation des populations et de leurs biens.
Nelson Kitumaini, stagiaire (ETJ)