Judith Maroy (LUCHA) : « On n’a pas de raisons de fêter le travail »

A l’occasion de la journée mondiale du travail, les militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) ont organisé une marche à Bukavu ce lundi 1 mai, protestant contre la fête du travail.

Judith Maroy, militante du mouvement, a indiqué que le taux de chômage étant élevé par rapport à celui des employés, il importe de le dénoncer que de fêter.

« On n’a pas de raison de fêter le travail avec un taux de chômage aussi élevé jusqu’à 90%. Seulement 10% sont en train de travailler et n’ont pas aussi de salaire et ceux qui en ont, ils en ont de dérisoire. C’est pourquoi nous avons jugé de dénoncer ce taux de chômage, ce mal qui gangrène notre société particulièrement congolaise », a-t-elle signalé.

Ces jeunes fustigent le taux élevé de chômage et croient que les dirigeants devraient prendre en compte les diplômes délivrés dans les universités et les mettre en valeur.

« Nous sommes venus avec nos photocopies des diplômes que nous avons remis aux autorités pour leur dire qu’elles les prennent en compte. Ça ne sert à rien de mettre en place des universités qui produisent des diplômes mais qui ne seront pas mis en valeur. Nous avons déposé notre mémorandum au Gouverneur et espérons qu’il nous les remettra quand il aura trouvé du travail pour nous », a-t-elle poursuivi

Notre source estime que parmi les causes du chômage en RDC figurent le manque d’une bonne politique mise en place par les dirigeants, le mauvais climat des affaires dû à la multiplicité des taxes par les services de l’Etat.

Jean-Marie Mulume

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