Journée mondiale des réfugiés : La Société civile environnementale du Sud-Kivu dénonce la déforestation et exige au HCR une compensation

Les acteurs de la société civile environnementale de la province du Sud-Kivu accusent les réfugiés d’être à la base de certaines catastrophes naturelles dont la déforestation. Ils condamnent l’indifférence du gouvernement congolais et exigent une compensation à la communauté internationale via le HCR.

« La Société Civile Environnementale, célèbrera  cette journée en état de critique  contre le travail du HCR et du CNR. Les situations des catastrophes naturelles à répétition que nous connaissons actuellement au Sud-Kivu où l’on enregistre des pertes en vie humines », regrette Josué Aruna, coordonnateur provincial de la société civile environnementale au Sud-Kivu.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

D’après cet acteur, la déforestation du Sud-Kivu a commencé avec l’avènement des réfugiés en province qui, aujourd’hui, pourrait déjà atteindre 15ha.

« Cet accueil des réfugiés Rwandais et Burundais depuis 1994 à nos jours trace la genèse de la déforestation à grande échelle dans la province du Sud Kivu qui a atteint une vitesse de 15 ha le mois et accentué par la lourde distribution actuelle des 15kg des bois par semaine par le

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

HCR pour un total de près de 10 000 ménages installés au camp de Lusenda et Mulongwe le long du lac Tanganyika », décrie-t-il.

Déplorant le silence du gouvernement congolais face à ces dégats, la société civile demande à la communauté internationale de mettre en place des mécanismes de compensation pour restaurer le paysage déjà détruit au nom de la solidarité.

« Nous regrettons de voir le gouvernement à travers le CNR reste indifférent de demander au HCR et à la communauté internationale la mise en place d’un mécanisme de compensation en termes de restauration du paysage Congolais détruit à cause de la solidarité du peuple Congolais pour nos voisins. Actuellement rien n’est envisagé par le HCR et le gouvernement. Comme résultats des catastrophes à répétition, provoquant la perte des biens et des personnes », conclu-t-il.

Jean-Marie M

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.