Elections-2018 : 2 jours avant la convocation de l’électorat, les acteurs politiques ne rassurent pas

Le chronogramme de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) prévoit la convocation de l’électorat au 23 juin courant. C’est l’une des étapes décisives du processus électoral pour conduire le peuple congolais aux élections prévues le 23 décembre prochain. En dépit de ces avancées au niveau de la centrale électorale, la divergence des acteurs politiques a semé un doute persistant dans le chef de la population congolaise qui, pourtant, attend impatiemment les élections pour se choisir de nouveaux dirigeants.

D’après le coordonnateur de l’Institut pour la gouvernance et l’éducation électorale en province du Sud-Kivu, la CENI pourrait appeler au dépôt des candidatures mais, il revient aux acteurs politiques de rassurer le peuple congolais.

« D’ici le 24 juin, la Ceni va convoquer l’électorat. On va ouvrir les bureaux de réception et de traitement de candidatures pour tous les acteurs politiques confondus, opposition et majorité. Je ne peux pas donner une assurance qu’il aura les élections en 2018 car l’élément moteur du processus électoral, c’est d’abord les acteurs politiques. Si les acteurs politiques se mettent d’accord pour aller aux élections, la CENI pourra respecter son calendrier. Nous savons tous que la CENI est un arbitre mais il y a des joueurs, les acteurs politiques », a expliqué à JAMBORDC.INFO, Patrice Lwabaguma.

Il affirme que la volonté du peuple, c’est l’alternance pacifique à travers les élections de décembre prochain.

« Nous devons affirmer cela car c’est une réalité. Vous êtes au courant que nous avons 76 plateformes politiques qui ont été acceptées par ministère de l’intérieur. Nous voyons que tout est mis en marche pour arriver aux élections sauf changement de dernières minutes qui peut arriver  mais que le peuple ne souhaite pas », soutient-il.

Les acteurs politiques de l’opposition restent, jusque-là, divisés quant à la machine à voter proposée par la Centrale électorale pour le vote du 23 décembre prochain. Pour certains, avec ou sans machine, les élections doivent avoir lieu. D’autres, par contre, il faut écarter la machine et utiliser seulement les bulletins papiers puisque, disent-ils, « c’est une machine à voler, à tricher ».

Patrick Kambale

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