Le 21 octobre offre chaque année à l’Afrique l’occasion de commémorer la journée africaine des droits de l’homme (JADH), de réfléchir et de renouveler l’engagement solennelle des dirigeants et peuple africains à promouvoir et protéger les droits de l’homme sur le continent.
L’objectif général de cette célébration est de vulgariser les mécanismes africains de promotion et de protection des droits de l’homme à travers l’édition d’un document.
La charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) adoptée le 27 juin 1981 à Nairobi au Kenya lors de la 18ème conférence de l’organisation de l’unité africaine (OUA) est entrée en vigueur le 21 octobre 1986, après ratification de la Charte par 25 États.
Cette Charte constitue la base du système africain des droits de l’homme, et a pour vocation d’embrasser les aspirations des peuples africains à avoir un système efficace et cohérent de protection de leur droits et libertés qui leur sont propres.
Cette journée est commémorée en République démocratique du Congo dans un contexte où le pays venait d’être élu membre du Conseil des droits de l’homme des Nations-Unies.
Avant cette élection, la polémique enflée à Kinshasa, où les opposants réclamaient que le gouvernement respecte davantage les droits humains avant de candidater au Conseil. Certaines ONG locales et internationales pointent du doigt les arrestations arbitraires des opposants et activistes des droits humains, notamment des journalistes.
C’est à l’instar l’ONG Humain Rights Watch qui a condamné au courant de cette année, la répression des membres des partis politiques d’opposition, les militants de la société civile, les critiques du gouvernement et les journalistes tout au long de la période de l’élection présidentielle de 2023.
L’ONG note également que, hormis quelques condamnations, les membres des forces de sécurité congolaises responsables du meurtre d’aumoins 57 personnes à Goma en août 2023 n’ont pas été véritablement tenus responsables.
Rédaction