Quelques heures après les échauffourées signalées dans le territoire de Kabare, vers Nyantende où des habitants protestaient contre le projet du député Amani Ngubiri portant sur l’érection du cimetière moderne dans cette entité; la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) vient de sortir de son silence. Opportunité pour cette structure citoyenne d’inviter le député Amani Ngubiri à sursoir son projet afin de préserver la paix dans cette partie de la province.
Dans un communiqué de presse relatif à cette situation signé par le président national de la NDSCI, Jean-Chrysostome Kijana, cette structure se dit éplorée en suivant les mésententes et autres malentendus entre les populations de la contrée de Nyantende et Amani Ngubiri autour de son projet d’ériger du cimetière dans cette entité.
« La NDSCI désapprouve avec force la méthodologie et le passage en force que veulent opérer les initiateurs dudit projet ainsi que toutes les dangereuses manipulations politiciennes. La NDSCI invite l’honorable Ngubiri Lucien dit TAC à sursoir avec son projet et a6 entamer un dialogue franc et sincère avec cette population, ses voisins de Nyantende pour trouver un terrain d’entente qui va bénéficier à toutes les deux parties», peut-on lire dans ce document de Presse.
Cette même structure citoyenne invite également le gouverneur de province à demeurer au-dessus de la mêlée et premier défenseur de ses administrés en promouvant un dialogue social franc et sincère.
« Gouverner autrement c’est aussi écouter même les plus démunis et trouver des réponses publiques à la problématique de l’absence des cimetières à Bukavu car même avec ce cimetière de Nyantende, ses petits administrés sans souliers ne sauront pas se faire enterrer dans un cimetière privé, produit d’un opérateur économique qui vise en premier lieu le gain », poursuit la nouvelle dynamique de la société civile.
En somme, tout en encourageant les initiatives privées, la NDSCI invite également la population de Nyantende et ses environs à privilégier le dialogue et perdurer dans la non-violence. Ceci avant d’assurer cette population de son accompagnement ferme et sans condition.
Rédaction