Exploitation illicite de l’or à Mwenga et Walungu : la société civile exige la suspension immédiate des activités

Le Groupe thématique mines de la société civile du Sud-Kivu dénonce le pillage de l’or et la destruction des écosystèmes par les sociétés Chinoises Golden mining international Sarl et Golden Oxen Sarl dans les territoires de Walungu et Mwenga en province du Sud-Kivu.

Dans une correspondance adressée au ministre national en charge des mines et hydrocarbures dont une copie est parvenue au Groupe de presse Jambo, cette structure citoyenne s’insurge contre l’exploitation minière illicite de l’or dans ces deux territoires.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

La société civile indique que depuis plusieurs mois, elle constate le pillage systématique et sans précédent de l’or par les sociétés à capitaux chinois dont Golden mining international Sarl et Golden Oxen Sarl, pourtant ayant un contrat de collaboration pour exploiter l’or avec Yellow water ressources Sarl sur le permis des recherches 14942 dans les deux territoires précités.

Ainsi, le Groupe thématique mines regrette de voir que, malgré la lettre de suspension des activités minières dans le site minier de Karhembo/Butongo par le ministre provincial des mines, la sécurité dans ce site et ses alentours a été renforcée par les éléments de la police des mines et hydrocarbures.

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Ces sociétés pour sécuriser leur pillage, se font escorter par des éléments de la police mine et parfois par des personnes armées non identifiées et sans qu’un agent d’administration des mines n’est soit sur le site. Ce qui fait que les statistiques et la destination de l’or produit restent inconnus.

A cet effet la société civile groupe thématique mines exige :

– la suspension immédiate et sans conditions des activités de pillage de l’or par les sociétés Golden mining international Sarl et Golden Oxen mining Sarl à Karembo et Luindi;

– l’aplication des articles 299, 303, 304, 305, 306, 308 jusqu’à 311bis du code minier contre ses deux sociétés;

-de diligenter une mission multipartite sur le terrain pour monitorer et évaluer les dégâts et exiger à ces deux sociétés les réparations justes;

-interdire la présence des militaires et l’utilisation des éléments de la police des mines pour la sécurisation des personnes non éligible dans le secteur minier artisanal et enfin exiger l’élaboration du cahier des charges avec les communautés et les études d’impact environnementales et sociales, étude des gestions environnementale et sociale et le plan d’atténuation et réhabilitation environnementale.

Natasha Balegamire

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