EPSP (Sud-Kivu) : Le SYNECATH observe la journée ville-morte mardi 20 février et sera dans la rue le 1e mars prochain

Les enseignants catholiques observent une journée ville-morte décrétée par les forces vives de la province du Sud-Kivu, ce mardi 20 février 2018. Dans une rencontre, dimanche 18 février au Lycée Wima dans la ville de Bukavu, le Syndicat des enseignants des écoles catholiques (SYNECATH) a décidé également d’observer une journée sans enseignant, le 1e mars pour dénoncer le mauvais traitement salarial dont ils sont victimes par des banques.

Plus de 1500 enseignants participants à cette rencontre ont été favorables à soutenir toute action visant le bien-être de la population.

Pour dénoncer l’escroquerie dont ils sont victimes lors de payement de leur salaire via les banques, les enseignants organiseront une marche pacifique, jeudi 1e mars. Un groupe réduit sera constitué pour déposer leur mémo au gouverneur, au ministre de tutelle et aux gérants des banques par lesquelles les enseignants perçoivent leur salaire.

Selon le Secrétaire provincial du SYNECATH, Jacques Cirimwami, la question du mauvais traitement des enseignants lors du paiement bancaire a déjà été discutée avec le ministre provincial qui « a demandé aux enseignants de trouver solution à leur propre problème ».

Les enseignants des écoles catholiques entendent ainsi répondre à la journée ville morte décrétée pour dénoncer l’insécurité dans la province du Sud-Kivu et compatir avec les familles victimes.

Patrick Kambale

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