L’ancien secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu, demande à tous les membres des partis politiques de l’opposition de quitter les institutions où ils siègent pour faire pression sur le pouvoir en place. Il l’a dit au cours d’une conférence de presse qu’il a tenue le 15 août à Kinshasa.
Il estime qu’étant hors mandat, ceux-ci devraient exercer une pression sur le pouvoir en vue d’obtenir du peuple la légitimité à travers les élections en décembre prochain.
« Nous demandons à tous ceux qui se disent de l’opposition qui sont dans les assemblées provinciales, qui sont gouverneurs, sénateurs, et ceux qui siègent à l’Assemblée nationale de quitter puisque personne n’a obtenu du peuple congolais un mandat de six ans ou de sept ans. Nous demandons à ce qu’ils quittent pour raison des pressions afin d’obtenir des élections qui sont attendues impérativement le mois de décembre 2017 », a affirmé Bruno Mavungu, président de l’Union des démocrates pour la renaissance du Congo (UDRC).
Il fait remarquer que si ces élections ne sont pas organisées cette année, plusieurs problèmes peuvent surgir.
« Si ces élections ne sont pas organisées dans le délai, je crois qu’on risquerait d’avoir un problème beaucoup plus important », a-t-il souligné.
Mavungu demande au Chef de l’Etat de se prononcer sur la date précise de la tenue des élections en RD Congo.
« Nous attendons que le président de la République puisse se prononcer sur la tenue de ces élections qui devraient avoir lieu à la fin de cette année et qu’il nous dise exactement pourquoi ces élections ne peuvent pas se tenir cette année, et à quelle date lui pense que ces élections pourraient se tenir », a insisté l’ancien cadre de l’UDPS.
La non-tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales prévues selon l’Accord de la Saint Sylvestre, est à la base de la crise qui sévit aujourd’hui en RD Congo, sur tous les plans.
Alfred Balezi