Les acteurs politiques de l’opposition et candidats aux échéances électorales du 23 décembre se plaignent de la campagne « précoce » menée par les militants du FCC pour leur candidat président.
Ils l’ont fait savoir au cours d’une concertation organisée par la MONUSCO ce mardi 30 octobre 2018, à l’intention des acteurs des partis politiques de l’opposition comme ceux de la majorité ainsi que de la société civile.
Répondant à leurs préoccupations, le chargé des contentieux électoraux à la CENI Alain Burwa explique que la sanction contre une campagne précoce d’un candidat président de la République n’est pas du ressort de la CENI au niveau provincial. Mais relève plutôt de la compétence de la Direction nationale à Kinshasa où ces candidats avaient déposé leurs dossiers.
« Au niveau local, la CENI n’a pas qualité d’interpelé un candidat president de la république, c’est de l’apanage du Bureau national ; les candidats président n’ont pas déposé leurs dossiers au niveau local, si vous trouvez que tel ou tel autre candidat président de la République fait une campagne précoce, vous ne devez qu’écrire à la CENI au niveau national avec des éléments de preuve. C’est à elle de sanctionner les récalcitrants et pas nous au niveau de la province ».
Au cours de cet atelier, la Ceni a passée en revue quelques articles de la loi électorale prévoyant ainsi des sanctions en cas de violation.
Pascal Kamanzi