Edito: Septembre noir inévitable en Rdc !

L’ heure est très critique pour la République démocratique du Congo.

Mandat d’arrêt international, rejet de la candidature de Bemba et consorts, préalables de l’opposition pour les élections apaisées, prochaine rentrée scolaire sous fond de crise, processus électoral en dents de scie, Ebola, insécurité au Kivu, reprise des actions de la rue… Une panoplie de dossiers qui augurent des lendemains incertains.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Problème, le processus électoral qui doit déboucher sur des élections crédibles,  manque cruellement de lisibilité.

À la première quinzaine du mois en cours, la Ceni a lancé l’opération de réception des candidature à la présidentielle et aux législatives de décembre 2018.

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Ce faisant, elle ne veut pas entendre parler du retrait de la machine à voter et du nettoyage du fichier électoral.

L’ opposition politique monte au créneau et exige la mise à l’écart de la machine à voter, le nettoyage des électeurs “fictifs” du fichier électoral, le rapatriement de la dépouille de Tshisekedi, le retour de Moïse Katumbi en exil, l’application integrale de l’accord de la Saint-Sylvestre et la libération des prisonniers politiques.

Du coup la justice émet un mandat d’arrêt contre l’opposant Katumbi.

Ce décor burlesque fait dire déjà aux observateurs avertis que c’est un septembre noir qui s’annonce en RDC.

Cela est d’autant plus vrai que la Lucha et le Clc prennent rendez-vous dans la rue respectivement le 03 et le 19 septembre 2018, pour exiger des vraies élections.

En sus, les sorties médiatiques et prises de position politique musclées des différents acteurs, en sont des signes précurseurs.

Pourtant, il y a péril en la demeure. En septembre, il est prévu une série d’activités politiques qui font craindre le pire.

Le moment est venu de prendre des décisions courageuses pour donner une nouvelle impulsion au processus politique en cours.

Une situation qui interpelle particulièrement le président de la République, garant des institutions, à sauver le processus en cours de l’impasse actuelle qui ne dit pas son nom.

Eugide Abalawi Ndabelnze

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