Pratiquement invisible sur le terrain depuis le lancement de la campagne électorale par la Ceni, plusieurs candidats voient plutôt les choses autrement.
Ils se sont résolus de battre leur campagne exclusivement sur les réseaux sociaux au sujet de leurs priorités et projets de société. Bref, ce qu’ils comptent faire une fois élus.

Difficile pour ces candidats de rencontrer ou d’échanger avec leurs électeurs potentiels comme les autres prétendants.
En clair, pour ces candidats, les calicots, t-shirts, banderoles, képis… n’ont pas de place dans leur campagne électorale; les moyens financiers faisant défaut.
Mais seulement, estime-t-on, vu le taux de pénétration de l’Internet en RDC, le choix opéré par ces candidats et leurs équipes de campagne risque bien de leur causer du tort.
En réalité, avec cette approche numérique, ces candidats risquent bien de s’ériger une barrière avec des millions d’électeurs vivant dans les milieux non couverts par Internet. Surtout quand on sait qu’un candidat doit être côté par les electeurs.
Ndabelnzéem
