S’exprimant sur la campagne lancée par le Centre africain de paix et gouvernance (CAPG) d’identifier, encourager et accompagner les jeunes et femmes nouveaux, empreints de valeurs, et désireux d’amener un souffle nouveau dans la gestion de la chose publique à travers les élections en République démocratique du Congo, le président du Bureau de coordination annonce la disponibilité du bureau à recevoir de futurs candidats pour un accompagnement et invite toutes les organisations de la société civile de la province d’appuyer cette initiative.
« Nous avons estimé qu’il est important d’accompagner cette campagne dans la démarche tendant à promouvoir la jeunesse pour la gestion de notre pays. Il a été dit, ici, que la jeunesse n’est pas l’avenir du Congo mais le Congo d’aujourd’hui. Que toutes les organisations de la Société civile puissent accompagner cette initiative pour que réellement les jeunes et les femmes s’approprient le processus électoral comme une opportunité et la capitaliser afin de parvenir aux instances de prise de décision. Les jeunes désireux peuvent passer au bureau de coordination de la Société civile ou au CAPG », a exhorté Me Bashombe, à l’issue d’une conférence de presse tenue par le CAPG, jeudi 27 avril 2018.
Pour le président, c’est le Cap vers les élections. Toute la population étant préparée pour la date du 23 décembre prochain.
« Tous sommes d’accord que les élections ne soient plus ramenées au-delà du 23 décembre. Notre observatoire pour les élections mis sur pied s’est fixé une stratégie de pouvoir réaliser chaque le 23 du mois, une action, jusqu’à ce que nous arrivions au 23 décembre 2018 », a-t-il renchéri.
Pour rappel, la campagne lancée par le Centre africain de paix et gouvernance pour le renouvellement et rajeunissement de la classe politique se veut nationale. Elle est motivée par le « constat qu’en République Démocratique du Congo, la classe politique a besoin d’un souffle nouveau pour booster l’émergence nationale ».
Selon l’initiateur, le Chercheur Bienvenu Karhakubwa, « la classe politique congolaise a vieillie. Pour preuve, beaucoup de politiciens sont encore actifs sur la scène politique depuis les années 60 en face des jeunes en chômage et sans emploi. Pourtant instruits et soucieux d’apporter leur pierre d’édification à la reconstruction de l’Etat et à l’amélioration de la Gouvernance du pays ».
Outre cette conférence, précise le président du CAPG, plusieurs actions sont prévues dont un grand forum de renouvellement et rajeunissement de la classe politique qui aura lieu en début de la semaine prochaine dans la ville de Bukavu. Il sera suivi des rencontres de préparation, d’appropriation, d’identification et d’actions d’accompagnement de jeunes pour pouvoir contribuer à relever les défis auxquels le pays est confronté.
Jean-Marie Mulume