21 cas d’atteintes à la liberté de la presse et un cas de meurtre d’un défenseur des droits humains ont été répertoriés dans les provinces du Sud et Nord-Kivu au cours de la période allant du mois d’Avril en juillet 2024, rapporte l’Association des femmes des médias, (AFEM), ce jeudi 29 août dans la ville de Bukavu.
Au Sud-Kivu, ces cas ont été répertoriés dans la ville d’Uvira, où les journalistes sont intimidés pour avoir diffusés des informations qui gênent certains acteurs socio-politiques, sécuritaires et groupés-armés; à Kalonge où un correspondant de Mama radio a été menacé de mort par un chef d’une milice pour s’être opposé à un mariage précoce et avoir alerté sur un cas de viol envers une fille mineur.
A Bukavu, un cas de cyber-harcelement a été documenté et dont la journaliste reste traumatisée jusqu’à ce jour, indique AFEM.
Au Nord-Kivu dans la ville de Goma, une jeune femme journaliste a été humiliée et séquestrée par certains agents de sécurité lorsqu’elle couvrait l’effondrement d’une école qui a fait plusieurs blessés au quartier Mapendo.
Suivez un extrait de ce rapport lu par la coordinatrice de l’association des femmes des médias (AFEM), Julienne Baseke 👇🏿
Présent à cette séance d’échange, le ministre provincial de Communication, Didier Kabi a affirmé l’accompagnement du gouvernement provincial avant de demander aux journalistes d’exercer leur métier en respectant le code d’éthique et déontologie des journalistes.
Il sied de rappeler que, cette conférence de presse s’est tenue sous le thème “Présentation des données de monitoring sur les incidents liés aux violations de la liberté de la presse en province du Nord et Sud-Kivu.
Gabriel ACHIRUSHOKOLIRE