Les activités socio-économiques sont toujours paralysées dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu), ce lundi 17 février, quelques jours après la dégradation de la situation sécuritaire.
Après notre constat, les maisons de commerce, les institutions financières, notamment les banques et autres microfinances, les bureaux administratifs ainsi que les établissements scolaires et universitaires sont restés fermés.
Cependant, les hôpitaux entre autres, l’hôpital provincial général de référence de Bukavu (HPGRB) et celui de Bagira organisent un service minimum pour assister les malades et prendre en charge les cas d’urgence.
Par ailleurs, l’avant midi de ce lundi, la circulation a repris timidement sur l’artère principale. Les petits commerces se déroulent le long des routes malgré l’absence d’engouement.
Sur la route Kavumu, peu de véhicules de transport en commun circulent jusqu’à la place de l’indépendance, des motards sont également visibles sur la voie publique.
D’autres conducteurs de transport en commun notamment sur le tronçon Bagira jusqu’au centre ville observent encore l’évolution de la situation sécuritaire avant de reprendre normalement leurs mouvements. Faute de bus et de taxis qui assurent habituellement le transport en commun, des habitants curieux s’attroupent aux alentours des maisons de commerce vandalisées et pillées au lendemain de la chute de la ville.
Entre-temps, d’autres habitants s’approvisionnent en nourriture et produits de première nécessité dans de petits marchés.
Rédaction