Le Mouvement national des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits a outillé ses membres de la commune de Bagira dans la ville de Bukavu (Sud-Kivu) sur la déclaration de Kinshasa, sur la co-création de réparation et l’accès des survivants à la justice. C’était au cours d’un atelier d’échange tenu ce vendredi 27 septembre 2024.
Dans ce colloque, les participantes ont été édifiées sur le Fond national de réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et victimes des crimes contre la paix et la sécurité humaine (FONAREV).
Selon l’organisateur de cet atelier d’échange, celui-ci avait pour objectifs d’amener les survivantes à s’approprier la déclaration de Kinshasa et la mission de FONAREV.
Aline Mwamini Kanega, Coordinatrice du Mouvement national des survivantes fait savoir que le déclaration de Kinshasa contient l’expression des besoins réels de survivants sur leur accès à la justice ainsi que la co-création de leur réparation.
“La déclaration de Kinshasa a été traduite en Kiswahili pour permettre à tout le monde de bien l’exploiter et comprendre son contenu. Cette déclaration a été faite au mois de novembre 2021 à l’issue de la rencontre des survivants venant de 12 pays africains.Cette déclaration met les survivants des violences sexuelles liées aux conflits ainsi que les enfants nés de viols et leurs familles au centre de toutes les actions de réparation. C’est pourquoi nous devons en tout cas nous en approprier pour notre intérêt “, a-t-elle expliqué
Elle appelle ainsi toutes les survivantes à s’approprier cette déclaration et reconnaître l’importance du FONAREV dans la lutte de l’accès à la justice.
Il sied de rappeler que, cette activité s’inscrit dans le cadre du projet “Plaidoyer et sensibilisation des survivantes sur le FONAREV et sur la déclaration de Kinshasa relative aux droits des survivantes des violences sexuelles liées aux conflits et la co-création des réparations”, financé par le GSF-Global Survivors Fund et exécuté par le Mouvement national des survivants au Sud- Kivu et en Ituri par l’organisation SOFEPADI.
Gabriel ACIRUSHOKOLIRE