La Bourgmestre adjointe de la commune d’Ibanda, Furaha Toto Chimanuka a dénoncé ce qu’elle qualifie d’une mégestion de son titulaire Maître Jean Baleke Mugabo dans cette municipalité de la ville de Bukavu. Elle a fait savoir dans une communication faite ce jeudi 28 décembre dans son cabinet de travail.
Furaha Toto Chimanuka a dénoncé avec véhémence le manque de collaboration et de transparence de la part de son titulaire. Elle a en outre déploré le fait que les agents de la commune ne sont pas payés depuis deux mois.
Celle-ci, renseigne que malgré une réunion tripartite entre son titulaire, le comptable et les agents pour discuter des irrégularités dans les entités décentralisées de leur ressort, aucune recommandation à l’issue de cette réunion n’a jamais été respectée.
En réaction, le Bourgmestre Jean Baleke, contacté par votre rédaction ce même jeudi, nie catégoriquement les accusations portées contre lui.
Pour lui, son adjointe est toujours impliquée dans la gestion de la commune. Il pense plutôt qu’il y aurait une certaine manipulation de la part de la bourgmestre adjointe.
”Je ne sais pas à quel niveau de la gestion qu’elle n’est pas impliquée. Ce qu’elle a affirmé là dessus c’est très faux, c’est une fausse accusation, c’est peut être une forêt qui cache quelque chose. Vous savez que nous venons des élections, et on sait que j’ai un score incontournable dans ma circonscription électorale, certainement que mes détracteurs peuvent toujours utiliser des astuces afin de pouvoir me salir. Je suis entrain de terminer mon mandat dans la beauté, je travaillais pour la commune d’Ibanda,” a-t-il précisé.
Et d’ajouter : “quand je suis arrivé ici il y avait 9 mois impayés des agents, mais aujourd’hui ils sont payés depuis le premier mois. On a encore eu les taxes pour payer décembre vraiment se sont des faux fouillants,” insiste Jean Baleke Mugabo.
Il est important de dire que la transparence et la collaboration sont indispensables pour assurer une gestion saine et efficace des affaires administratives et financières d’une entité.
L’avenir de la commune d’Ibanda dépendra donc de la capacité des autorités à résoudre ses différends et à instaurer un atmosphère de confiance et de coopération.
JOSEPH ROLD