Bukavu : Hausse illicite des prix du transport en ville, la REC donne 7 jours à la mairie pour rétablir l’ordre

La représentation des Étudiants du Congo(REC) section du Sud-Kivu dit s’indigner de la fixation arbitraire des prix du transport en commun par les chauffeurs des taxis bus et voitures.

Elle l’a fait savoir dans une lettre du 24 octobre adressée au maire de la ville de Bukavu et dont copie est parvenue à la rédaction de jambordc.info.

Selon le porte parole provincial des étudiants qui signe cette correspondance Byamungo Kazimiri Samuel, les prix de transport se fixent désormais sans le moindre respect de la grille tarifaire de la mairie sous un silence et complicité de l’hôtel de ville ainsi que de l’Association des Chauffeurs du Congo(ACCO).

“Vous observerez qu’un étudiant quitte Nguba vers Nyawera à 1000FC. Nyawera vers feu rouge à 1000FC. Feu rouge jusqu’à la place à 500FC et enfin place de l’indépendance vers Karhale à 1000FC dans un Taxi. Pourtant dans le temps, l’universitaire ne payait que 500FC quittant Nyawera vers le site de Karhale. Avec toutes ces magouilles clandestines actuelles des chauffeurs des taxis et bus, nous totalisons 3500FC allée et 3500FC retour soient 7000FC par jour ce qui fait près de 100$ par mois. Pendant les 10 mois que compte une année académique, les étudiants peuvent aller jusqu’à 1000$ uniquement pour le transport et largement au delà même des frais académiques qu’ils payent dans leurs institutions supérieures respectives.”, Fustige-t-il.

Au regard de ce qui précède, la REC demande au maire de Bukavu de publier une grille tarifaire équilibrée qui réglementera le prix de transport en commun et exiger à tous les chauffeurs de l’afficher dans leurs véhicules pour éviter toute confusion possible et surtout imposer l’autorité de l’Etat pour l’applicabilité des mesures arrêtées.

Le collège des étudiants dans cette sortie fustige également la dégradation du tronçon menant vers Karhale qui est sur la route nationale numéro 2 (RN2) et exige sa réhabilitation par le ministère qui a dans ses attributions les infrastructures et les travaux publics.

Ainsi, un délai de 7 jours est accordé à la mairie pour matérialiser la demande de la REC sans quoi, cette représentation annonce qu’elle usera de tous les moyens légaux lui reconnus pour obtenir gain de cause.

 

Joyce KALUMUNA

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