Bukavu : Des motocyclistes parlent à cœur ouvert de leurs actuelles revendications à un député national

Plusieurs conducteurs des taxis-motos se sont regroupés au terrain de football de l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) à Bukavu le 31 août 2022.

D’après nos sources, l’objectif de cette rencontre était de réfléchir sur leur situation actuelle caractérisée par l’interdiction de rouler sur certains axes de la ville de Bukavu et présenter leurs revendications à un élu national.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Présent à ce lieu choisit par les motards comme lieu stratégique de causerie morale hebdomadaire, le député national Olive Mudekereza parce que c’est bien de lui qu’il s’agit, a recueilli les indignations de cette catégorie des citoyens congolais.

Parmi ces revendications, les motards de la ville de Bukavu demandent à cet élu du territoire de Walungu de plaider au près des autorités sur le plan national afin que la mesure prise par le gouverneur de province leur interdisant de rouler sur le boulevard Lumumba soit revue où carrément annulée.

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« Je suis venu ici parce que je savais que nous aurons la visite de notre élu Olive Mudekereza. Nous lui avons juste demander de plaider à notre faveur comme il l’a toujours fait en faveur des autres dans des radios et télévisions. Nous n’avons pas besoin de son argent ni des fournitures scolaires pour nos enfants de sa part, nous voulons juste qu’il aille convaincre les autorités de Kinshasa pour que la mesure inopportune du gouverneur Ngwabidje tombe » se confie à un reporter de jambordc.info Jean-Marie Muderwa ayant 17 ans de carrière entant que motocycliste.

Même son de cloche pour Akoli Murhula Josué qui attend une suite favorable des plaidoyers du député Mudekereza après ces échanges.

« Nous pensons qu’on aura un bon résultat après cette rencontre. Nous avons plaidé pour que l’on nous accepte de traverser d’une route secondaire à une autre en passant par le boulevard. Il nous semble difficile de continuer à travailler dans ces conditions pourtant tout était bien auparavant. J’assumais mes responsabilités sans aucun souci chez moi, mais voilà qu’aujourd’hui je n’arrive même pas à réaliser 13.000 FC par jour pourtant je quittais le boulot avec 40 000 FC en moyenne par jour, imaginez-vous journaliste! » déplore -t-il.

Sachez que depuis la prise de la décision interdisant la circulation des taxis-motos et tricycles sur le boulevard Patrice Emery Lumumba, des démarches sont menées tant par certains élus que par les associations des motards pour que la mesure soit annulée ou adoucit. Cependant, l’autorité provinciale maintient sa décision que certains d’ailleurs trouvent salutaire parce qu’elle rend la ville dégagée.

Patrick MAKIRO

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