En vue de créer des entreprises, générer des emplois, et bâtir une résilience collective face au chômage endémique, Honoré Byumanine, un jeune congolais de 26 ans, a décidé de transformer l’adversité en opportunité. En 2022, alors que le chômage frappait durement les jeunes de sa région, Byumanine a lancé « IDAH», un incubateur de startups destiné à accompagner les porteurs d’idées innovantes mais désarmés face aux défis du montage de projet.
En deux ans, son incubateur a permis à 15 startups de voir le jour : des solutions agricoles durables, des plateformes tech locales, des projets éducatifs… Des réussites concrètes, jusqu’à ce que le destin ne frappe.
Début 2025, la guerre de l’AFC/M23 est arrivée à Bukavu sa ville natale, Honoré Byumanine a perdu une grande partie de ses projets mais aussi les partenariats. Le compteur est revenu à zéro. Pire encore : des dizaines de jeunes entrepreneurs qu’il accompagnait ont vu leurs projets réduits à néant par la guerre.
Mais Byumanine ne baisse pas les bras. Aujourd’hui, il cherche à reconstruire autrement.
«On ne peut pas laisser une génération entière perdre espoir,» dit-il.
Son nouveau défi
Intégrer des programmes d’incubation internationaux pour acquérir de nouvelles compétences, des outils innovants, et des réseaux capables de redonner vie à son incubateur.
Son rêve
Ce jeune rêve de créer un écosystème encore plus solide, capable de résister aux crises et de former des entrepreneurs aguerris.
Il partage son histoire, parce que derrière chaque startup africaine, il y a des rêves, du courage, et souvent… des luttes invisibles. Honoré Byumanine symbolise cette jeunesse congolaise qui refuse de se soumettre au fatalisme. Il incarne aussi un appel à l’action.
Comment soutenir ces leaders locaux qui, malgré les obstacles, croient en l’avenir de leur pays ?
Si vous connaissez des programmes d’incubation, des partenariats ou des opportunités de mentorat (en Afrique ou ailleurs) pouvant l’aider à renforcer son impact, Honoré Byumanine a besoin de vous.
«Ensemble, nous pouvons l’aider à redonner vie à des centaines de projets et à écrire un nouveau chapitre pour l’entrepreneuriat congolais. Parce qu’un seul mentor, une seule connexion, peut changer des vies,» conclut-il.
Rédaction