Au lendemain du meurtre d’un enfant écolière à Brasserie au quartier Nkafu en Commune de Kadutu à Bukavu dans la province du Sud-Kivu commis par un policier, la Nouvelle Dynamique de la Société Civile (NDSCI) exige l’ouverture du procès en flagrance contre ce policier auteur de ce crime ainsi que le désarmement de la police en armes de guerre conformément à la loi notamment à l’article 163 de la loi n°13/013 du 1er juin 2013 portant statut du personnel de carrière de la police nationale. Elle l’a demandé dans une déclaration d’indignation contre les violences policières, rendue publique ce mercredi 10 mars 2021 et dont une copie a été réservée à jambordc.info.
Dans cette déclaration signée par son président national Jean Chrysostome Kijana, cette structure citoyenne condamne avec fermeté cet acte qu’elle qualifie de barbarie de la police nationale congolaise, barbarie qui selon la NDSCI, se généralise depuis plusieurs années et qui n’épargne aucune région de la République et l’impunité dont bénéficient les éléments de la police auteurs des violences et des meurtres des paisibles citoyens.
Elle indique qu’elle a exigé dès hier l’ouverture d’un procès en flagrance contre le policier auteur du meurtre de cette enfant écolière. Opportunité pour la NDSCI d’exiger aussi des sanctions sévères et exemplaires au policier incriminé dans le cadre du procès en flagrance qui s’est ouvert aujourd’hui au lieu du crime à la Brasserie à Bukavu.
Pour la NDSCI, cet acte de barbarie et toutes les autres violences qu’elle n’a cessé de décrier sont les conséquences de l’incorporation au sein de la police nationale et au sein de l’armée de bandits et autres personnes qui selon elle, sont sans foi ni loi à travers notamment les mixages et brassages et de l’échec des réformes des forces de sécurité et de défense nationales.
En rappel, Mademoiselle AWEZAYE EZRA, âgée de 11 ans, a été fauchée par les balles d’un policier qui serait en état d’ivresse dans la soirée de ce mardi 09 mars 2021 au niveau de la Brasserie en Commune de Bagira alors qu’elle rentrait de l’école.
Rédaction