Bukavu : 16 personnels médicaux outillés à L’HPGRB pour la prise en charge des blessés par armes.

3 semaines ont suffit pour que 16 personnels médicaux reçoivent des notions nécessaires sur la prise en charge des blessés par armes.

Ce programme dit stage d’immersion a été initié depuis 2013 par le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en partenariat avec L’Hôpital Provincial Général de Référence de Bukavu(HPGRB) pour traiter les cas des blessures graves et plusieurs handicap issus des conflits armés.

Selon Lasane Zongo chef du projet chirurgical au sein du CICR au niveau de L’HPGRB, les immergés stagiaires sont des médecins et infirmièrs qui travaillent dans différentes structures médicales qui reçoivent régulièrement des blessés par armes dans les zones prioritaires affectées par les conflits et dans lesquelles le CICR intervient dont au Sud-Kivu et au Maniema.

Pour lui, ce programme a pour objectif de réduire le nombre élevé de mortalité dû au cas des balles reçues dans des circonstances des conflits suite à la non prise en charge.

“Ce programme date de 2013. Les violences armées sont à la base des blessures graves et plusieurs handicap dans la communauté. Ces personnes victimes ont droit à des soins médicaux appropriés et de proximité pour guérir et reprendre une vie normale à travers leur autonomie physique et mentale. Ce programme de capacitation à tour de rôle concerne des personnels de santé dans les centres de formation sanitaire périphériques. Une fois à l’HPGRB, ces derniers s’imprègnent ainsi des réalités de la chirurgie qui s’applique aux plaies armées pour la stabilisation à travers les premiers gestes.” Explique-il.

John Kabobo médecin au centre hospitalier de Kusisa à Bunyakiri et l’un des bénéficiaires de cette session de formation se réjouit des matières apprises.

Ce dernier ajoute que l’accent a surtout été mis sur les mesures d’urgence pour stabiliser les patients frappés par balles avant de faire une référence en cas de nécessité.

“Les mesures d’urgence sont celles de réanimation, de stabilisation du patient avant qu’il soit référé dans une structure sanitaire plus outillée. Par exemple un patient qui vient d’avoir une plaie balistique, il a besoin d’une stabilisation dans un premier temps. Un cas de blessé par balles enregistré à Bunyakiri met un long moment avant d’atteindre Bukavu pour des soins. On doit ainsi le stabiliser sur terrain avant que les mesures de référence ne soient mises en place. Dans cette procédure on voit les systèmes intéressés dont respiratoire, cardiaque, neurologique. Bref, tout ce qui peut mettre le patient en danger on le stabilise d’avance.” Renseigne-il.

Sachez que cette rencontre tenue ce mercredi 21 septembre à l’hôpital provincial général de Bukavu a connu la participation des professionnels des médias, des médecins de cet hôpital ainsi que les stagiaires ayant fini la formation appelés immergés.

Joyce KALUMUNA

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