La situation sécuritaire dans la commune de Bagira est ce dernier temps déplorable, dénonce la société civile qui nous livre cette information ce lundi 4 novembre. Lumumba et Nyakavogo sont les deux quartiers les plus touchés précise la même source.
Le dernier cas a été enregistré la nuit du dimanche à ce lundi 4 novembre sur avenue Maendeleo, quartier Nyakavogo. Il s’agit du vice président de la société civile de Bagira, Prince Centwali, qui a violemment été agressé aux environs de 21 heures par des personnes non autrement identifiées, à quelques mètres de son domicile.
Selon Olivier Batumike, acteur de la société civile, Prince Centwali a été attaqué la soirée de ce dimanche alors qu’il revenait d’un deuil par des bandits qui l’avaient préalablement menacé de mort.
Ce énième cas d’insécurité au centre de Bagira a suscité une vive émotion au sein de la société civile qui y voit une escapade de la violence et une atteinte directe à la liberté d’expression et d’actions.
Ce cas d’attaque est condamné par Karibu jeunesse nouvelle (KJN), une organisation de défense des droits humains. Sa présidente, Jolly Kamantu demande aux autorités compétentes d’ouvrir une enquête afin d’identifier et arrêter les auteurs de cet acte barbare.
« Trop c’est trop ! Nous ne pouvons plus accepter que des individus agissent en toute impunité et mettent en danger la vie de ceux qui luttent pour le bien être de la communauté, » a déclaré Jolly Kamantu.
Le bureau urbain de la société civile a pour sa part appelé à une mobilisation générale de la population ce même lundi devant la maison communale, dans le but de dénoncer ce qu’il qualifie d’une « agression » et d’exiger que des mesures concrètes soient prises pour rétablit la quiétude.
Rappelons qu’il y à peine deux semaines depuis qu’un homme soupçonné comme un bandit armé venait d’être tué par justice populaire au niveau de la maison communale. L’un de ses compagnons avait également été grièvement blessé et sauvé de justesse par la Police nationale congolaise pendant que l’autre avait pris fuite.
Frédéric Mpoy