Bukavu : La société civile de Nyalukemba dénonce la léthargie persistante dans la fixation du prix de transport en commun

La société civile sous-noyau du quartier Nyalukemba s’indigne du comportement qu’affichent des conducteurs des taxis-bus qui fixent les prix des courses selon leur propre gré et ne font pas arriver les clients à la destination précise.

Dans une déclaration rendue publique le le samedi 15 octobre 2022, cette structure citoyenne chapeautée par Obedi Manvu indique que la mise en vigueur de la mesure portant sur la non circulation des motos sur le boulevard Patrice Emery Lumumba a impacté négativement les mouvements de la population de Nguba.

Selon lui, surtout pendant les heures vespérales, des conducteurs des taxis-bus et leurs convoyeurs fixent le prix du transport en commun comme ils veulent en violation de l’arrêté du maire de Bukavu qui établit à 500FC le prix de la course.

“Dans les soirées les habitants de Nguba dans le quartier Nyalukemba sont obligés de marcher à pieds car certains chauffeurs refusent de se rendre vers cet endroit. Certains s’arrêtent à Nyawera et d’autres encore se limitent au niveau du feu vert pourtant normalement ils doivent atteindre la frontière Ruzizi 1 afin de faire arriver tous les clients à destination. Ces égarés demandent aux clients de payer une double course, une situation qui pénalise les habitants de Nguba au vu de l’insécurité qui est d’actualité dans cette partie de la commune d’Ibanda. Voilà pourquoi nous condamnons avec la dernière énergie cette attitude et nous appelons les chauffeurs et convoyeurs à revenir à la raison avant que nous n’envisagions des actions citoyennes comme des journées sans taxis ou encore des plaintes à l’endroit des incriminés”, A-t-il dit.

Dans le but de pallier à cette problématique,
notre source recommande à l’Association des Chauffeurs du Congo (ACCO) de rendre disponible un numéro vert pour permettre aux clients de revendiquer leurs droits face à cette violation.

Cette société civile exhorte aussi la mairie de Bukavu et d’autres services habilités à réguler le secteur du transport en commun en ville et veiller efficacement à punir les chauffeurs qui violent délibérément les lois légalement reconnues.

Déo kulila

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