Insécurité : La société civile de Bagira dresse un bilan sombre marqué de mars en mai 2019


Au Sud-Kivu dans la partie Est de la RDC, il s’observe une insécurité grandissante pas presque tous les coins. Dans la commune de Bagira en ville de Bukavu ; c’est depuis un temps que la société civile se rend compte que cette commune est devenue la plus insécurisée de la ville. Cette dernière vient de tracer un bilan sombre des cas d’insécurités, ceci pour éveiller la conscience des autorités à prendre des mesures adéquates pour sécuriser la population de ce milieu et ses biens.

Gentil Kulimushi, Président de la Société civile noyau communal de Bagira, relève quelques cas d’insécurités documentés par cette structure citoyenne, à savoir : le viol des enfants mineurs, l’attaque dans des familles et écoles par des personnes non identifiées, des tueries et des arrestations arbitraires, présence des personnes non enregistrées par le chef de quartier qui ne sont pas du tout connu par les habitants et dont leurs origine demeurent inconnus, etc.

« Nous avons enregistré Neuf morts, cinq femmes violées dont 3 d’une même famille à Cikonyi dans la nuit du 25 au 26 avril 2019 et deux autres mineurs violées dans la concession de Bwindi au quartier Cikonyi au mois de mars de cette même année. Au cours de cette même période, un corps d’un albinos a été déterré dans la nuit du 24 au 25 avril 2019 et dont les malfrats ont reçus à emporter certains membres du corps du décès », affirme le président de cette structure citoyenne.

Au-delà de ces quelques cas cités, la Société civile noyau communale de Bagira en a documenté d’autres qui mettent en mal la quiétude de la population de cette commune comme la présence de démobilisés et leurs familles qui vivent depuis un temps dans les installations de sa commune et qui ont commencé à agresser la population pendant la nuit.

Au regard de tout ceci, cette structure citoyenne demande l’implication des autorités pour mettre fin à ces incidents qui ne cessent de se produire dans cette commune. Elle rappelle les autorités à penser à ces démobilisés qui passent des nuits à la belle étoile du commissariat de la Police nationale congolaise et qui insécurisent les habitants.

Rachel Rugarabura, JRI

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