Des officiers de la police judiciaire, de la protection et enquêteurs de la police nationale congolaise du Sud-Kivu suivent depuis ce lundi 24 juin une formation de renforcement des capacités sur la manière de mener les enquêtes en matière des violences sexuelles et autres crimes de guerre. Cet atelier est organisé par la police des nations unies (UNPOL) en collaboration avec la Police Nationale Congolaise.
Les organisateurs renseignent que cet atelier a pour but de promouvoir l’établissement des responsabilités en matière de crime de violence sexuelle, énoncer les principes sur ces dernières en se fondant sur les meilleurs pratiques existantes en ce domaine.

Ainsi durant trois jours, ces policiers congolais seront outillés sur les en norme de base relative aux meilleurs pratiques en matière d’enquête sur les violences sexuelles,
A en croire UNPOL, les violences sexuelles, qu’elles soient perpétrés entant que crime de guerre, crime contre l’humanité ou encore comme acte de génocide ; s’inscrivent souvent dans les caractères tragiques et brutales des actes criminel commis lors d’un conflit et dans le cadre des atrocités de masse en République démocratique du Congo.
Selon elle, les violences sexuelles n’affectent pas seulement des centaines de milliers de femme et de jeunes filles, mais elles ciblent également les hommes et les jeunes garçons.
Notons que 20 policiers dont neufs femmes enqueteurs (OPJ) de l’escadron de protection des enfants et la prévention des Violences sexuelles (EPEPVS), OPJ du service Juridique et contentieux ainsi que les officiers du Département de la Police Technique et Scientifique participent à cet atelier qui se tient à l’hôtel Horizon et se clôture le Mercredi 26 Juin 2019.
Rachel Rugarabura, JRI