Depuis l’élaboration et la promulgation de l’édit portant protection des défenseurs des droits humains et des journalistes en province du Sud-Kivu, il s’observe que le ministère qui devrait s’en charger a été supprimé par le gouvernement passé. Une situation qui a bloqué la mise en application de cet édit. Profitant du nouveau vent qui souffle dans la province, Me Justin Bahirwe, Coordonnateur de SOS IJM (Information juridique multisectorielle) appelle les nouvelles autorités à restaurer le ministère de la justice et droits humains lors de la formation du nouveau gouvernement.
Ce dernier l’a exprimé ce mercredi 22 mai à Bukavu, lors d’une conférence débat sur la restitution des travaux d’évaluation de la RDC au 3ième cycle de l’examen périodique universel et au comité contre la torture des nations unies à Genève.
« Nous demandons aux autorités nouvellement instituées dans la province du Sud-Kivu, de s’approprier nos recommandations, principalement celles demandant la restauration du ministère provincial de la justice et droits humains en y plaçant un interlocutoire valable et en lui dotant de tous les moyens nécessaires lui permettant de réaliser sa politique et de lutter contre les violations des droits de l’homme dans la province », sollicite le coordonnateur de SOS IJM.
A en croire Me Justin, les avancées se sont manifestées par l’élaboration d’un édit portant protection des défenseurs des droits humains et des journalistes, mais curieusement ce dernier souffre de la mise en application.
Quant aux mécanismes à mettre en place afin d’assurer l’amélioration des conditions de travail des défenseurs des droits humains et des journalistes, notre source fait savoir qu’un plan stratégique sera mis en place pour assurer sa protection efficace et durable.
Elie Bigaba, JRI