Sud-Kivu : L’asbl APSEMEPAD exige l’accompagnement du bureau de coordination de la Société civile dans ses actions

Les violations des droits du plus faible demeurent chroniques dans la ville de Bukavu en province du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo. L’association des professionnels des services de ménages pour la paix et le développement (APSEMEPAD) dénonce l’indifférence du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu vis-à-vis des exactions commises à l’endroit des professionnels des services de ménages.

En effet, cette association qui milite pour le respect des droits des personnels des maisons dans le Sud-Kivu, déplore le fait que d’autres organisations de la société civile ne l’accompagnent pas dans son combat. Son coordonnateur dit avoir contacté maintes fois le bureau de coordination pour solliciter leur appui, sans succès.

« Le bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu et ses organisations membres sensés défendre les droits des opprimés ne font plus leur travail comme il faut. A plusieurs reprises, j’ai tenté de demander leur implication dans les dossiers des violations des droits des personnels de ménages, mais ils ne m’ont jamais aidé », déplore Omar Dunia, lors d’un entretien avec Jambordc.info.

Cette situation a plus que durée, estime ce défenseur de droits de l’homme.  Ceci étant, une lumière sur la position de la société civile de coordination serait souhaitable : « la société civile doit cesser de jouer à cache-cache et nous donner sa position. Soit elle est du coté des politiques, soit du côté du peuple », renchérit-il.

« La société civile ne fait pas son travail comme prévu dans son règlement d’ordre intérieur. On ne le sens pas sur le terrain quand il s’agit de parler des différents crimes et violations en province », renchérit ce défenseur des droits de l’homme, estimant le bureau de coordination de la société civile devrait être plutôt une réelle  « voix des sans voix ».

Pour lui, les animateurs du Bureau de coordination sont plus dans la politique pour des « intérêts égoïstes et oublient d’autres domaines ». Il les appelle à revenir, selon la charte, à leur mission d’accompagner toutes les organisations apolitiques dans la défense des droits des opprimés dont l’APSEMEPAD.

Materne Nsiku

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