Sud-Kivu/Journée de la CDE : « Les mesures de protection des droits de l’enfant souffrent d’une mise en application », Jean-Moreau

L’humanité célèbre ce 20 novembre, la journée internationale des droits de l’enfant. Au Sud-Kivu dans la partie Est de la République démocratique du Congo, cette journée rappelle tout un panier des traités, initiatives, bref, toutes les mesures qui avaient été prises et signées pour protéger les droits de l’enfant. Mais jusque-là l’enfant Sud-Kivutien ne jouit pas pleinement de cette journée et dont la mise en application des mesures demeure timide, souligne Jean-Moreau Tubibu.

D’après cet activiste des droits humains, il est vrai que nulle part au monde où c’est suivi à la lettre ou à cent pour cent mais ici en RDC c’est vraiment timide.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

« C’est mitigé puisque si nous prenons par exemple le droit à l’éducation dont l’enfant doit jouir c’est mis en mal dans notre pays, d’une façon flagrante ici chez nous au Sud-Kivu où les enfants n’étudient pas pourtant l’enseignement de base comme on l’aurait dit devait être gratuit. L’enfant du Sud-Kivu ne jouit pas de ses droits et n’est pas aussi bien protégé. Il y a encore d’autres coins, d’autres entités, territoires là où les enfants ne sont pas protégés et je pense à cette heure par exemple à Minembwe, Bijombo, Kamituga, Shabunda, Kalehe, etc », déclare Jean-Moreau.

Notre source ajoute que la situation de l’enfant congolais au Sud-Kivu est loin d’être aisée dans certaines contrées et sa protection reste à désirer puisqu’il y en a encore dans les groupes armés, exposés aux intempéries, pendant que d’autres continuent à être exploités sous différentes formes.

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« Aujourd’hui des familles se déplacent et ces enfants sont exposés aux intempéries : le vent, la pluie, le soleil, la nuit. Il y a aussi beaucoup d’enfants que l’on voit chaque dimanche dans des chantiers de constructions en train de jouer l’aide-maçon et bien d’autres travaux auxquels ils sont soumis, ça c’est aussi un signe que tous les droits de l’enfant ne sont pas respectés et que l’enfant n’est pas bien protégés dans notre ville », conclut-il.

Signalons qu’aucune manifestation officielle n’a été observée au Sud-Kivu dans le cadre de la commémoration de cette journée, à part la sensibilisation que les enfants Reporters ont exercé aux élèves de l’école primaire Nyalukemba, sur les droits de l’enfant.

Martial Alpher Kalala/RJAE

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