En marge de la conférence prévue à Genève, vendredi 13 avril 2018, sur la crise humanitaire en République démocratique du Congo, la société civile du Sud-Kivu attend des donateurs les moyens conséquents pouvant répondre aux multiples besoins de la population congolaise, frappée par la crise.
Le Porte-parole du bureau de coordination de la Société civile du Sud-Kivu, Raoul Kitungano, croit que les humanitaires ont un rôle capital dans le développement socio-économique en cette période où le pays fait face plusieurs défis.
« Il y a encore des besoins à satisfaire en République démocratique du Congo. Le gouvernement ne soulage pas tous les besoins de la population. C’est pourquoi nous devons louer le travail abattu par les organisations humanitaires que ça soient nationales ou internationales. Il y a vraiment un gap à couvrir », a-t-il confié au journal JAMBORDC.INFO.
Selon Kitungano, c’est aux fins de venir en aide à des milliers des déplacés internes et refugiés, voire à de personnes en situation de détresse, que la société civile prend place à la conférence. Fort de cette évidence, elle attend de la conférence un déblocage de fonds.
« A l’issue de la réunion, il y aura quelques résolutions qui vont être prises, pour aider la population congolaise, je sais qu’il y aura levé des fonds, et nous pensons qu’ainsi certaines ONG vont soulager tant soit peu le besoin de la population, dans plusieurs provinces de la RD Congo, tel que les communautés du Sud-Kivu, du Kasaï et autres où les conflits armés sont toujours d’actualité », a-t-il dit.
Pour rappel, la conférence est organisée par les donateurs pour la RDC. Elle a pour objectif de réunir 1,37 milliards d’euros pour répondre à la crise humanitaire que traverse le pays. Toutefois, l’Etat congolais a boycotté l’invitation à ce rendez-vous.
Jean-Marie Mulume