Sud-Kivu : 86 détenus de la prison de Kabare entre la vie et la mort suite aux maladies (société civile)

La société civile territoriale de Kabare en province du Sud-Kivu lance un appel pressant à l’autorité provinciale ainsi qu’aux partenaires du ministère de la santé et la division de la justice de jeter un regard vers la prison Centrale de Kabare qui aujourd’hui expose les vies humaines suite aux mauvaises conditions que traversent les détenus de Cette maison carcérale. Cette structure citoyenne l’a dit dans un message d’alerte rendu public que jambordc.info a exploité ce mardi 16 février 2021 à Bukavu.

Son président Emmanuel Bengehya fait savoir que 86 sur 236 détenus dans cette maison carcérale souffrent de plusieurs maladies depuis le début de ce mois de février 2021sans recevoir des soins appropriés, en occurrence les maladies hydriques, telles que les parasitoses, dermatoses, la fièvre typhoïde, les maladies respiratoires, telles que les pneumonies, petites chirurgies, le paludisme, la malnutrition aiguë sévère, Epilepsie et les hernies unguino scrotables.

Cette structure craint qu’on ne puisse enregistrer les cas des morts au sein de cette maison carcérale comme c’était le cas en 2020 où elle avait enregistré trois morts de suite des mêmes maladies et de la famine.

« La prison centrale de Kabare accueille aujourd’hui plusieurs détenus par voie de transfert en provenance des prisons de Bukavu, Bunyakiri et d’ailleurs tel que les détenus en provenance des territoires de Kalehe,  d’Idjwi, Walungu, d’Uvira et Fizi. Ce qui justifie une faible visite régulier de la part de membres des familles de ces détenus. Ce qui serait aussi l’origine d’un certain traumatisme car abandonné par le gouvernement », regrette Emmanuel Bengehya.

Notre source demande aux autorités provinciales et locales de prendre des mesures urgentes pour prévenir d’autres risquent qui pourront surgir si rien n’est fait. Elle invite ces dernières à réhabiliter les latrines et les cellules de mineurs car selon elle, les adultes sont confinés avec les mineurs, qui est, selon notre source, une faute grave et condamnable par la loi.

Moïse Aganze

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