Au lendemain des manifestations des militants du parti au pouvoir, Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), devant le Palais du peuple, le bureau de l’Assemblée nationale sort de son silence. Dans un communiqué signé par le rapporteur de ce bureau ce jeudi 25 juin 2020, la chambre basse du parlement fait savoir que des poursuites judiciaires seront enclenchées à l’endroit des auteurs de ces actes de vandalisme et de leurs commanditaires.
Selon l’esprit de ce communiqué, la justice sera à la poursuite des auteurs des manifestations violentes contre le palais du peuple et certains élus.
« Le Bureau de l’Assemblée nationale informe que des poursuites judiciaires seront enclenchées à l’égard des auteurs de ces actes répréhensibles et de leurs auteurs intellectuels bien identifiés », note ce communiqué.
À cette occasion, le bureau de l’Assemblée nationale prévient l’UDPS sur la loi portant organisation et fonctionnement des partis politiques, qui prévoit des sanctions aux formations politiques et à leurs dirigeants qui portent atteinte à l’ordre institutionnel démocratique ou troublent gravement l’ordre public.
De son côté, le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), parti phare de la plateforme Front commun pour le Congo (FCC), réaffirme sa détermination à soutenir la réforme judiciaire allant selon lui, dans le sens de consolider l’autorité de l’Etat et de promouvoir la justice juste.
En rappel, le Palais du peuple a été pris d’assaut par les conducteurs de taxis-motos appelés communément “Wewa” deux jours de suite, soit les 23 et 24 juin derniers. Ces manifestants ont empêché les députés et même les sénateurs d’accéder à leur lieu de travail. Certains parlementaires ont même été violentés physiquement et leurs véhicules cannibalisés.
Elie Bigaba, JRI