L’artiste musicien Congolaise Koffi Olomide, est libre de tous ses mouvements, a indiqué lundi un communiqué du ministère de la Justice et Garde des Sceaux de la République Démocratique du Congo.
D’après ce communiqué du ministère de la justice exploité par la rédaction centrale de JamboFM ce mardi 16 juillet , il n’existe à ce jour aucun dossier pénal ouvert à charge de l’artiste musicien Koffi Olomide.
« Son excellence Monsieur le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, tient à fixer l’opinion publique qu’il n’existe à ce jour aucun dossier pénal ouvert à charge de l’artiste musicien Koffi Olomide en rapport avec sa récente intervention lors d’une émission sur la chaîne nationale,» le indique ce communiqué.
Et d’ajouter:
« De même aucune perquisition n’a été opérée au domicile de l’intéressé en rapport avec ce dossier. Monsieur Koffi Olomide demeure donc libre de ses mouvements tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays,».
Pour rappel, le Procureur général près la Cour de cassation a adressé une invitation à l’artiste musicien Koffi Olomide pour des faits qui devraient lui être signifiés sur place ce lundi 15 juillet.
Cette convocation est intervenue à la suite de son passage à l’émission « Le Panier The Morning Show » sur la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC), le 6 juillet dernier.
Cet artiste avait tenu des propos « controversés », sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Ses déclarations, jugées « dénigrantes et démobilisatrices » pour les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), lui ont valu une première convocation par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), le 12 juillet. Il s’est présenté au bureau de cette institution, où il dit avoir eu une séance plutôt « pédagogique qu’autre chose ».
Parlant de la guerre dans l’Est de la RDC, notamment de l’agression rwandaise et de l’avancée des troupes du M23 dans le Nord-Kivu, le patron de l’orchestre Quartier Latin avait notamment déclaré « qu’il n’y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. On fait de nous ce qu’on veut, ».
Juvénal MUTAKATO