Le greffe de la Cour constitutionnelle a été saisi lundi 23 octobre d’une requête du candidat à l’élection présidentielle 2023 Seth Kikuni Masudi, en contestation de la validité de la candidature de Félix Tshisekedi à ce scrutin.
Ce recours accuse la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’avoir retenu cette candidature, malgré certaines irrégularités et fraudes, indique l’avocat du candidat Seth Kikuni, Nico Mayengele.

Il cite notamment le « défaut de qualité ; car à l’élection présidentielle de 2018, il avait postulé sous l’identité de Tshisekedi Tshilombo Felix. Mais à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, il a déposé sa candidature sous une fausse identité à savoir : Tshisekedi Tshilombo Félix-Antoine ».
La même Cour constitutionnelle a été saisi le 20 octobre d’une requête en invalidation de la candidature de Moïse Katumbi, président du parti politique Ensemble pour la République.
L’auteur de cette requête, Junior Tshivuadi, formule plusieurs griefs pour justifier l’objet de sa requête notamment le problème de nationalité du candidat à l’élection présidentielle, l’usage de faux, l’affaire de SMIG en rapport avec les salaires des travailleurs de Moïse Katumbi dans sa société au Katanga.
A cet effet, il demande à la Cour d’invalider la candidature de ce dernier à l’élection présidentielle de décembre 2023.
Toutes ces requêtes interviennent juste après que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ait publié la liste provisoire des vingt-quatre candidats à l’élection présidentielle.
Juvénal MUTAKATO
