Cette 24ème commémoration de l’assassinat du président Laurent Désiré Kabila coïncide comme en 2001, avec l’agression rwandaise à travers la rébellions du M23 dans plusieurs localités du Nord-Kivu.
En effet, c’est le 16 janvier 2001 qu’a été tué celui qu’on surnommé »Mzee », littéralement « le Sage » en swahili; par par un ancien enfant-soldat devenu membre de sa garde, »Rashidi Mizele », qui est abattu sur place quelques instants plus tard.
La République démocratique du Congo commémore la mort du héros Laurent-Désiré Kabila, le président tué par des forces occultes à cause de son discours nationaliste poussé à l’extrême. Un douloureux anniversaire qui tombe ironie de l’histoire au moment où son mot d’ordre phare «Ne Jamais trahir le Congo» est à l’ordre du jour, en ce moment où, comme à l’orée des années 2.000, le pays fait face à l’hypocrisie de la communauté internationale et ses relais au sein des États périphériques ruminant leurs velléités expansionnistes et leur soif effréné de faire main basse sur les richesses de la République démocratique du Congo, selon plusieurs rapports des experts des Nations-Unies.
Le patriotisme, le nationalisme, le souverainisme, l’auto-prise en charge, l’auto-détermination de la RDC…voilà des valeurs pour lesquelles Mzee Kabila, l’«éternel rebelle», devenu «soldat du peuple» comme il aimait bien se qualifier lors de ses meetings, s’est battu jusqu’au sacrifice suprême.
Alors, partout où il est passé, il n’avait cessé d’éveiller la conscience des masses qui clamaient en chœur le slogan-fétiche de Mzee : «Ne jamais trahir le Congo». Un appel à la vigilance face aux «étrangers assoiffés de faire échec au développement de la RDC» Un motif d’attachement à la patrie ainsi qu’à l’éveil de la conscience congolaise.
Rédaction