Un corps sans vie d’un fœtus d’environ 7 mois a été ramassé la matinée de ce mercredi 23 octobre, dans un caniveau à Nyamuhoza sur la route nationale numéro 5(RN5), groupement de Mudusa en territoire de Kabare.
La société civile forces vives de Mudusa qui nous livre la nouvelle indique que, ce corps était emballé dans un sachet.
Ce énième cas d’avortement clandestin est condamné par la société civile à travers son président François Mubalama, et demande que des enquêtes sérieuses soient faites afin de dénicher les responsables et les déférer devant la justice.
François Mubalama appelle cependant les habitants de Mudusa au respect de la vie humaine qui selon lui, est sacrée.
« Nous demandons que des enquêtes soient faites pour établir les responsabilités. La vie humaine est sacrée. Personne n’a l’autorisation de l’ôter à l’autre, » dit François Mubalama.
Rappelons que l’avortement en République démocratique du Congo est illégal tant pour le médecin le pratiquant que pour la femme y ayant fait recours. Le code pénal congolais à son article 166 condamne et punit de 5 à 15 ans celui qui par aliments, breuvage, médicaments, violences ou par tout autre moyen aura fait avorter une femme enceinte.
Toutefois, il faut souligner que le protocole de Maputo dont la RDC est signataire, ouvre désormais la voie à l’avortement en cas de malformation foetale létale, de viol ou de mise en danger de la santé de la future mère.
Patrick Batumike, étudiant à l’ETJ