Au moins 700 personnes ont été tuées et 2800 autres blessées lors des affrontements pour le contrôle de la ville de Goma entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et les rebelles du M23, entre dimanche 26 janvier et jeudi 30 janvier 2025, selon un bilan des Nations Unies.
Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, qui a communiqué cette information, a indiqué que ces chiffres pourraient encore augmenter, compte tenu de la situation volatile sur le terrain.
Au cours du Conseil des ministres de ce 31 janvier, le gouvernement congolais a évoqué un véritable « carnage ».
Lors du briefing de presse organisé ce samedi 31 janvier dans la capitale congolaise, par le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, le ministre de la santé, le Dr Roger Kamba a confirmé ce bilan, tout en soulignant que ce bilan pourrait s’alourdir.
Le ministre a sollicité l’aide de l’organisation Médecin sans frontières pour faciliter l’acheminement des médicaments à Goma pour soigner les blessés internés dans les hôpitaux.
Soulignons que Kinshasa accuse le Rwanda de soutenir activement le M23 pour accéder aux richesses minières de la région. Ces accusations sont étayées par des rapports d’agences onusiennes, qui pointent un appui militaire rwandais au mouvement rebelle.
Pour la RDC, le M23 est un groupe « terroriste » et toute forme de négociation est catégoriquement rejetée.
Rédaction