Le Raïs congolais ne croyait pas si bien dire, lorsqu’il fustigeait les ingérences étrangères dans les affaires intérieures du pays de Lumumba. Et voilà la suite des événements lui donnent raison.
Joseph Kabila est resté égal à lui-même. Ses discours urbi et orbi, à la nation et au monde, assaisonnés aux ingrédients souverainistes ont une fois de plus dérouté l’univers feutré d’acteurs politiques congolais vendeurs d’illusions et leurs parrains.
Le chef de l’Etat, certes, parle des élections mais pour mettre l’emphase sur l’appropriation du processus électoral par le peuple congolais. Et pour aussi dénoncer derechef les velléités d’ingérences extérieures dans les affaires congolo-congolaises.
Cela n’aura donc échappé à personne.
Plus qu’une simple allusion, des discours clairs à large spectre en ce moment où des initiatives sur la RDC se multiplient ça et là à travers ce vaste monde. Des croisades sur le pays de Lumumba sans toujours l’aval de la volonté du peuple congolais. Pas sûr que cette spirale jugée « conspirationniste » par Kabila s’arrête pour autant. Le syndrome de 1885 ayant la peau dure.
Par leur extraversion et incapacité à se mettre d’accord sur les fondamentaux, les politiques congolais prêtent le flanc aux logiques d’atteinte à leur souveraineté.
Le spectacle burlesque digne du « théâtre de chez nous » que nous a offert l’opposition congolaise à Genève est honteux, humiliant, rocambolesque, abracadabrant, déconcertant, loufoque.
Comme quoi, près de 58 ans après la lettre-testament du héros de l’indépendance Patrice Emery Lumumba, l’histoire du pays continue encore à s’écrire ailleurs que sur le sol rd congolais. Il faut bien plus que les exhortations présidentielles pour inverser la tendance. Comprenne qui pourra !
Eugide Abalawi Ndabelnze