Bukavu : Sit in des vendeurs des souliers usagés au marché de Kadutu devant la Mairie de depuis ce matin

Les vendeurs de souliers, accompagnés de certains membres du Bureau urbain de la société civile sont en sit in devant la Mairie de Bukavu depuis le matin de ce jeudi 28 février 2019.

Ils s’insurgent contre la vente de l’endroit où ils exercent leurs activités au marché central de Kadutu.

ETJ, Ecole Technique des Journalistes pour la formation des journalistes

Devant la Mairie, ils brûlent les pneus, scandent de chansons d’indignation et bloquent la circulation sur avenue Patrice Emery Lumumba brandissant des calicots sur lesquels on peut lire « remettez-nous dans nos droits, nous avons besoin de nos places dans le marché pour subvenir à nos besoins quotidiens »

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Assis à même le sol sous un soleil accablant, ces manifestants disent ne pas quitter le lieu jusqu’à ce que leurs revendications trouvent de réponse favorable.

« Nous sommes ici. Nous y resterons aussi. Il y a longtemps que je suis vendeuse de souliers usagés. Cette activité a changé ma vie. Je me demande ce que veut ce Maire… Suis veuve et mère de 7 enfants, je me demande où j’irai vendre ces souliers pour avoir à manger et payer les frais scalaire de mes enfants… », s’indignent certaines d’entre ces vendeuses.

Zozo Sakali, Président du Bureau urbain de la société civile s’indigne à son tour. Pour lui, c’est une violation grave de droit de ces vendeurs. Il promet de rester à ce lieu avec les mamans même jusqu’à demain matin.

Il considère que c’est le Maire de la ville qui est le vendeur de cette partie du marché de Kadutu.

« Nous avons longuement parlé avec le maire. Il ne fait que nous donner de fausses promesses. La place est déjà vendue et ce sont des policiers qui sécurisent les acheteurs heureux de cette place publique… Le maire ne veut plus nous recevoir parce-que c’est lui le vendeur numéro un de cette place… Nous sommes ici jusqu’à ce que le maire nous donne une réponse favorable. Qu’il remette ces mamans dans leurs droits… » explique-t-il.

Pour ces vendeurs, plusieurs lettre ont été déjà adressées au Maire de la ville mais sans aucune solution.

Rachel Rugarabura

 

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