La centrale hydroélectrique de la Ruzizi 1er continue à subir les conséquences de la mauvaise gestion des déchets dans la ville de Bukavu. Ces déchets qui occasionnent des conséquences néfastes sur le fonctionnement des machines de la Société nationale d’électricité (SNEL), provoquant ainsi l’instabilité du courant électrique.
En effet, depuis le début de la tombée des pluies, les abonnés de la SNEL font face à l’instabilité du courant électrique, malgré l’installation des compteurs cash power.
Des coupures d’électricité brusques s’observent dans certaines avenues de Bukavu, impactant négativement à différentes activités nécessitant le courant en permanence.
Ces coupures d’électricité sont parfois attribuées aux pannes récurrentes des machines de la SNEL suite aux déchets, notamment les bouteilles plastiques qui envahissent la centrale de la Ruzizi 1er, renseignent les responsables de cette société.
A chaque tombée des pluies, les déchets de tout genre sont charriés sur le lac Kivu jusqu’à la centrale hydroélectrique sur la rivière Ruzizi.
Pour palier à ce fléau, plusieurs acteurs environnementaux ne cessent de sensibiliser la population de Bukavu sur la gestion des déchets soient ménagers soient d’autres abandonnés partout sur la voie publique.
Le gouvernement provincial a dans un circulaire signé récemment par le ministre provincial de l’environnement, appelé chaque ménage à s’abonner à un service public d’assainissement pour assurer la bonne gestion des immondices.
Dans ce document, le ministre accorde un moratoire d’un mois à tous les ménages pour le stockage des déchets en trois catégories, entre autres, les déchets biodégradables, plastiques et les déchets en verre.
Pour ce faire, le gouvernement provincial demande à toute la population et structures citoyenne à un compagnement digne à ces mesures visant à promouvoir une gestion responsable de l’environnement dans la province du Sud-Kivu.
Juvénal MUTAKATO