Les menuisiers de Bukavu s’indignent de la coupure intempestive du courant électrique qui impacte négativement sur leurs activités quotidiennes. Ils sont obligés de se déplacer vers des ateliers plus proches et qui sont alimentés régulièrement en courant électrique. Face à cette situation, les menuisiers revoient les prix des meubles à la hausse. Cette fluctuation des prix sur le marché des meubles reflète la dure réalité à laquelle les menuisiers sont confrontés.
« Les couts des imprévus dus aux coupures intempestives du courant augmentent la facture. On doit incorporer dans le devis initial certains couts de production qui ne pouvaient pas paraitre dans une facture si le courant était stable. Comme le transport supplémentaires des planches de notre atelier vers l’atelier de bois nommé CHECHE », s’indigne un Menuisier
Un des responsables du secrétariat de la Confédération monde des artisans (CMA), un regroupement des menuisiers œuvrant sur avenue industrielle dans la commune de Kadutu, explique que le courant ne dure qu’une heure alors qu’ils sont sensés travailler huit heures par jour.
« Le courant ne dure qu’une heure alors que nous sommes censés travailler huit heures par jour. Malgré qu’on écrive aux autorités, on n’a pas de suite. Par contre, au lieu de rétablir le courant, les préposés de la Société nationale d’électricité (SNEL) viennent demander des pots de vin tout en promettant le rétablissement du courant. On a le courant pour une journée et après, la situation revient à la case initiale », explique Bienvenu Bahanuzi
Les menuisiers interpellent les autorités en charge du secteur électrique afin de régler ce problème de coupure du courant pour leur faciliter le travail comme il se doit.
Blaise Balezi