Le Directeur de l’Ecole technique de journalisme (ETJ), Prince Murhula, séjourne à Toronto depuis le 1 octobre dernier. Il est accompagné par sa femme Sandra Bashengezi, superviseure des productions et formations à l’ETJ.
A Toronto, Au Canada, Prince Murhula est allé parler du travail qu’il réalise avec l’Ecole technique de journalisme, ETJ, le réseau des journalistes pour la promotion de la démocratie et des droits humains, JPDDH, et le programme Journalistes pour les droits humains, JDH, en RDC.
Le 1er octobre, il était l’invité de marque au gala Night for rights organisé par Journalists for Human rights et dont le focus était sur la République démocratique du Congo. Il a également participé à un diner d’affaire avec certains donateurs canadiens et surtout échangé profondément avec la Directrice générale de JHR, Rachel Pulfer, sur les perspectives de l’ETJ.
.@jhrnews celebrates Prince Murhula from Bukavu/DRCongo which media school trained hundreds of journalists.
Their reports have led to the prosecution & sentencing of child rape perpetrators.
When journalists take up human rights issues, change happens.https://t.co/1imgRQZ1jd pic.twitter.com/ZFN2g39kRU
— Jean-Nicolas Beuze (@jnbeuze) October 2, 2018
« L’ETJ a formée plus de 500 étudiants dont plus de 200 finalistes qui travaillent dans les médias. Ce qui a haussé la tendance aujourd’hui à au moins 50% de journalistes formés qui exercent dans une rédaction, contrairement à 2014, dans la ville de Bukavu », a indiqué Prince Murhula. Avant l’avènement de l’ETJ, seules 10% des journalistes étaient formés dans les médias.
« Le changement n’est pas seulement au niveau du nombre des journalistes formés. Il l’est surtout au niveau de la qualité du traitement de l’information dans des rédactions où le focus est aujourd’hui beaucoup placé sur les médias des droits humains», a ajouté Prince Murhula.
Ceci permet de donner davantage la parole aux citoyens sans voix et de dénoncer les abus du gouvernement.
Prince Murhula, whose work helped stop mass rape of young girls, end a brutal militia and brought perpetrators to justice in #DRCongo, and Fanta Diaby, #DRC + #SouthSudan project manager with @jhrnews, architect of our #Mali program + the personification of grace under pressure. https://t.co/axSXzXxQeI
— Rachel Pulfer Post @rachel_pulfer (@Rachel_Pulfer) October 3, 2018
Prince Murhula a aussi indiqué l’ouverture prochaine d’une branche universitaire de l’ETJ dans la ville de Bukavu.
« Dans 10 mois, nous allons ouvrir la première université de formation en journalisme axé sur les droits humains en République démocratique du Congo», a indiqué le Directeur de l’ETJ qui reste optimiste sur l’avenir de la presse en RDC. Mais pour que cela soit réellement opérationnel, il a sollicité davantage de soutien des partenaires afin que l’université forme réellement des journalistes utiles pour la communauté.
« Même si je vis dans un pays où le gouvernement est prédateur de la liberté de la presse, n’aime pas les journalistes et viole quotidiennement les droits des citoyens, je reste optimiste qu’avec la formation et l’encadrement de la presse que nous réalisons, le journaliste restera le chien de garde de la démocratie et des droits humains en RDC », a-t-il conclu.
L’Ecole technique de journalisme est un programme mis en œuvre en partenariat avec l’ONG canadienne Journalists for Human Rights, JHR
Je suis fier du travail fait par l’ETJ pour la promotion de la presse dans notre pays. Cette approche du journalisme pour les droits humains aide beaucoup la presse de chez nous qui est caractérisée par le culte de personnalité. Courage Prince Murhula
sincères félicitations à prince Murhula et à toute son équipe pour ce travail remarquable qu’il accomplit dans le monde médiatique. s/gêné Maître Alain Nsomire