Sud-Kivu : La DNJPC plaide pour un consensus sur la machine à voter

La question sur l’introduction de la machine à voter dans le processus électoral en cours en RD Congo divise, en ces jours, le débat entre acteurs politiques que de la société civile.  La Dynamique nationale des jeunes pour le pouvoir du changement (DNJPC) appelle les parties prenantes à concilier les points de vue et préparer les élections pour une alternance pacifique au pays, le 23 décembre prochain.

« Pour beaucoup, la machine à voter n’est pas la bienvenue. Elle a suscité une polémique au sein de la classe politique et de la Société civile. (…) Faut-il ne pas aller aux élections parce qu’il y a la machine à voter ? Non. Il faut toujours bousculer, pour que les élections se tiennent dans le délai », explique Ghislain Barhahiga, président national de la DNJPC, lors d’un entretien avec jambordc.info.  

Les points de vue sur la fiabilité de cet outil informatique divergent. Pour certains, la machine est pour orchestrer la fraude. La Dynamique des jeunes estime que ceux-ci devraient s’impliquer dans la recherche des informations fiables pour éviter des surprises négatives.

« Toutes les structures, opposition politique et société civile, devraient nous aider pour que nous puissions faire le suivi afin qu’on sache si ces machines ne sont pas triquées (…) Nous devons vérifier pour savoir si elle n’est pas une machine à voler au lieu d’être  la  machine à voter », plaide-t-il.

Il appelle les jeunes à la vigilance quant à ce.

« Les jeunes et tous les citoyens qui vont voter devraient être vigilants afin de nous emmener aux élections démocratiques, crédibles et transparentes, qui vont nous produire le résultat acceptable par toutes les parties prenantes », ajoute-t-il.

Alors que les élections devraient se tenir en 2016 conformément à la constitution, la centrale électorale s’est dite dépourvue des moyens financiers. Barhahiga invite la CENI à pouvoir bien conserver ses matériels électoraux pour éviter le même scénario aux prochaines échéances électorales.

« Si la CENI n’est pas capable de bien  conserver les matériels électoraux, le coût des élections ne sera jamais diminué, car, chaque processus électoral va nous emmener à acheter les matériels. La CENI devrait garder ces machines, pour qu’elles puissent nous servir encore en 2023, lorsque nous irons encore aller aux élections », conclu le président national de la DNJPC.

Marie-Louise Nsimire

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