Sud-Kivu : Rareté des pluies dans certains territoires, les agriculteurs en payent le prix

Plusieurs territoires de la province du Sud-Kivu sont actuellement victimes de perturbation climatique traduite par une absence persistante des pluies.

Une situation qui ne permet pas aux agriculteurs d’exercer normalement leurs activités champêtres.

A en croire nos sources, les coins de la province les plus touchés par ce problème sont notamment le territoire d’Uvira dans la plaine de la Ruzizi, les territoires d’Idjwi, Kalehe, Walungu et Kabare.

Selon un agriculteur de la plaine de la Ruzizi qui s’est confié à un reporter de jambordc info, les cultures comme les maïs, les haricots risquent de sécher dans les champs pour raison de manque d’eau suffisante provenant de la pluie.

Contacté l’ingénieur agronome et chercheur à l’INERA Mulungu N’naka Rudahaba Arsène renseigne qu’aujourd’hui la République Démocratique du Congo(RDC) vit de la perturbation climatique chose qui a un impact néfaste sur le plan agronomique, économique et environnemental.

“C’est n’est pas seulement 3 ou 4 territoires qui sont touchés par ce changement climatique que moi j’appellerai perturbation parce que pour parler d’un changement climatique il faut 30 ans d’études, mais plutôt de plusieurs endroits au Pays. Aujourd’hui nombreux coins du Sud-Kivu par exemple subissent la sécheresse en pleine saison pluvieuse et le grand problème et que c’est juste au début de la période où les plantes sont encore fragiles et d’autres sont entrain d’être semées. Pourtant, plusieurs cultures sont sensibles au stress hydrique qui les pousse à sécher et en séchant avant maturité il y aura presque pas des récoltes. D’un autre côté même s’il peut y avoir la production, elle sera faible et si c’est le cas l’impact se sent au marché où le producteur lui même n’aura pas d’argent. Comme loi de la demande et de l’offre, Il va par conséquent hausser le prix comme il veut. Pour ceux qui ne sont pas agriculteurs, la nourriture sera très chère.”, Explique ce chercheur.

Notre source demande ainsi aux autorités de mettre en pratique la proposition de la révision du calendrier agricole fait par le renforcement des chaines de valeur et que les environnementalistes plantent suffisamment les arbres ceci pour atténuer les impacts de cette sécheresse.

N’naka Rudahaba invite ainsi les agriculteurs de fournir beaucoup d’efforts en cherchant les semences qui supportent tant soit peu le stresse hydrique.

Natasha Balegamire

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