Les journalistes et associations des défenseurs des droits humains étaient dans la rue ce mercredi 26 janvier 2022 à Bukavu chef lieu de la province du Sud-kivu. Par cette action, les professionnels des médias dénoncent des actes d’atteinte à la liberté de la presse.
La manifestation pacifique est l’initiative de l’association des femmes des médias en collaboration avec l’Union nationale de presse congolaise. L’eau qui a débordé le vase est le meurtre de la journaliste Charline Kitoko de vision Shala TV de Kamituga. Elle a été tué par son époux qui lui interdisait le travail de journaliste. L’incident malheureux est survenue dans la soirée du 05 janvier où la consœur revenait de son lieu de travail. Celle-ci, s’est vu tabassé jusqu’à perdre la vie 48h après.
Habillés en noir, la marche est parti du bureau de l’association des femmes des médias, AFEM, pour chuter aux différents bureaux des institutions dont le gouvernorat, le palais de justice ainsi que l’assemblée provinciale du Sud Kivu. Dans un mémorandum lu par Madame Solange Lwashiga secrétaire exécutive du caucus des femmes, les professionnels des médias et défenseurs des droits humains réclament justice en faveur de la consœur tuée, mais aussi des garanties de la part des autorités pour la protection des défenseurs des droits humains spécialement les journalistes et les femmes.
Le ministre provincial de l’intérieur faisant l’intérim du gouverneur de province a rassuré les manifestants de la ferme détermination de l’exécutif provinciale à protéger les défenseurs des droits humains et les journalistes.
L’assemblée provinciale pour sa part se rallie à l’idée des femmes journalistes. Jacques Kamanda rapporteur de l’assemblée provinciale du Sud Kivu indique que les honorables députés vont siéger pour proposer d’avantage des édit protégeant les journalistes et défenseurs des droits humains.
Saddam Patanguli