Après la rencontre de certains groupes armés du Sud-Kivu avec l’équipe mixte présidence de la République démocratique du Congo RDC, l’ambassade du Kenya et la MONUSCO à Uvira , les représentants de ces groupes armés ont fait des déclarations dans lesquelles ils se disent soutenir le processus de paix mais à travers le nouveau programme DDRC-S.
Dans ces déclarations, ils couchent plusieurs engagements renouvelés au programme et à ses animateurs tout en réitérant le même engagement au processus de paix.
Ces représentants des groupes armés se demandent pourquoi encore multiplier des séances de dialogues au moment où la plupart ont déjà adhéré à l’appel du Chef de l’État en exigeant la mise en œuvre rapide de ce programme afin que les ex-combattants soient reinserés dans les communautés respectives.
Cependant, un appel spécial est donc lancé au président de la République pour faciliter le début effectif du P-DDRC-S. Car, la seule garentie convaincante pour ces groupes armés est l’aspect de réintégration communautaire qui a toujours posé problème et sur lequel le nouveau programme insiste. Comme leur crainte de retour et de survie est garentie par le P-DDRC-S, ce qui n’est nullement envisagé par les autres approches de paix.
Les représentants des groupes armés au Sud-Kivu sont unanimes autour de ce programme et en félicite le Chef de L’Etat.
Plus d’un analyste pense qu’une autre garantie sera celle de tenir compte, en amont, de la sortie des autres groupes armés étrangers pour ne pas laisser un boulevard aux agresseurs.
Rédaction